Telle la sève du désir, je ne vois en toi que le plaisir,
Il n’y a pas l’ombre d’un doute, je suis à toi car tu m’envoûtes,
Mais les racines de ton emprise, sont si puissantes qu’elles me brisent,
Et font de moi comme un copeau, mais j’aime ça, ce que c’est beau.
Si je pouvais juste effeuiller, et ainsi voir et admirer,
Un peu de toi juste une fibre, sans succomber et rester libre,
Je me verrais d’un coup pousser, vers un espoir inespéré.
L’essence de ton doux parfum, ta voix unique tel un chemin,
Me guideraient dans une forêt, sans même voir là ou je vais.
Par la hauteur de ta cime, j’espère vivre de mes rimes,
Tu es ma peau et mon écorce, qui me protège et me renforce,
Je préférerais me voir brûler, que de te voir loin sans m’aimais.
Ton nom coule dans mes veines, je le crierais à perdre haleine,
Je vois en toi un bois de rose, qui crée en moi de belles proses,
Que j’écrirais en feuilles d’or, rien n’est trop beau pour mon trésor.
Comme le bourgeon aime le printemps, je t’aime si fort intensément,
Que je mettrais sur un bûcher, les résidus de ma fierté.
Mais tu n’es pas juste de fumée, puisque un jour on s’est aimé,
C’était un dimanche des rameaux, je me souviens qu’il était beau,
Tu étais là contre ce tronc, nous échangions sur nos prénoms,
Et tu m’as soudain enflammé, par un si beau et doux baisé,
Qui restera comme gravé, au plus profond de mes pensées.
Je ne suis pas une vieille branche, mais les années passent en revanche,
Et avant la fin des quatre planches, seul dans le noir d’une boite étanche,
J’aimerais goûter de ce verger, qui cache un fruit d’une beauté,
D’un suc épais comme une sève, voilà pourquoi je vis d’un rêve,
Son arbre qu’est le Tulipier, auquel je suis si attaché,
Il est planté dans un pays, que l’on appelle Virginie.
BIENTOT GUILLAUME en LIVE, SI LE VENT NOUS Y AUTORISE ....
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